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QUEL VECTEUR CHOISIR ?

Publié le par patrick

Fibre optique, ADSL, VDSL, satellite ou câble, que choisir pour accéder à internet ?

L’Internet haut débit est né avec l’ADSL. Depuis, d’autres technologies se sont adjointes à la première afin d’offrir à l’abonné le meilleur que sa ligne téléphonique puisse lui permettre. Choisir.com vous dresse la panoplie des solutions à votre disposition, selon votre lieu d’habitation, pour surfer sur le Web dans les meilleures conditions.

Preuve du déclin de la bonne vieille ligne téléphonique France Télécom : Stéphane Richard, PDG de l’opérateur historique Orange, vient d’annoncer sa disparition et son extinction progressive à compter de 2021. A cette date, pour continuer à décrocher le bon vieux combiné, il faudra forcément détenir un accès à Internet. 2021, c’est aussi l’année qu’a fixé l’exécutif pour une France entièrement couverte par le très haut débit. Car, pour l’heure, si tout le monde surfe sur la Toile, chacun ne le fait pas forcément dans les mêmes conditions...

L’ADSL

Déployée au début des années 2000, elle présente l’avantage de pouvoir s’appuyer sur le réseau existant de France Télécom. De fait, elle demeure encore aujourd’hui la solution la plus répandue et la plus utilisée pour surfer sur la Toile.Au fil des années, ses performances se sont d’ailleurs améliorées et l’ADSL a notamment fait place à l’ADSL 2+. Elle offre ainsi des débits descendants jusqu’à 20 Mb/s."La vitesse de connexion que l'ADSL permet dépend de l’éloignement du domicile de l’utilisateur du central téléphonique dont il dépend."

Dès que cette distance dépasse les 4/5 kilomètres, le signal reçu par l’abonné subit alors une détérioration suffisamment importante pour le rendre impropre à certains usages tels que le streaming.

Avec un upload généralement compris entre 1 et 2 Mb/s, cela constitue un handicap certain lorsque vous cherchez à envoyer des fichiers ou à poster des photos et des vidéos.

La totalité des opérateurs traditionnels et certains MVNO proposent des offres ADSL. Les prix démarrent à 19.99 euros chez Bouygues Télécom, 29.99 euros chez Free en passant par 30.99 euros du côté de SFR ou encore 36.99 euros si vous choisissez Orange.

La VDSL

Il s’agit d’un dérivé de l’ADSL. A l’image de sa grande sœur, la technologie s’appuie toujours sur le réseau cuivré de France Télécom, en utilisant simplement une bande de fréquences différente.

Dès son lancement en octobre 2013, la VDSL a immédiatement fait place à la VDSL2. Derrière cet acronyme, se cachent pour l’utilisateur des vitesses de connexions largement améliorées, ouvrant pour la première fois les portes du très haut débit à plus de 5 millions de foyers.

Les débits descendants peuvent ainsi désormais atteindre jusqu’à 100 Mb/s, tandis que l’asymétrie avec l’upload s’en trouve elle-même considérablement amoindrie (jusqu’à 30 Mb/s).

En revanche, la VDSL reste victime des mêmes faiblesses que l’ADSL en ce qui concerne la détérioration du signal au prorata de la distance parcourue.

Pire : cet affaiblissement s’en trouve même accru, puisque les réalités de connexion ne dépassent plus les 35 et 7 Mb/s à 900 mètres du répartiteur. La technologie n’est donc rendue disponible qu’aux abonnés dont le logement est situé à moins de 1200 mètres du NRA.

Pour les foyers éligibles, la VDSL est vendue par les opérateurs aux mêmes conditions tarifaires que l’ADSL, à l’exception de Coriolis ou d’Alice dont les Box s’avèrent encore incompatibles avec la nouvelle technologie.

Le Câble

Autrefois dévolu à la télévision et visant à offrir une alternative au hertzien, le câble coaxial a aussi très vite su faire ses preuves dans le domaine de l’Internet et de la téléphonie.Tout comme l’ADSL, il est à même de proposer un service Triple Play avec des débits souvent supérieurs et voisins de ceux de la VDSL, le signal ne subissant aucune détérioration avec la distance.

La technologie, particulièrement répandue dans les grandes agglomérations et les villes de taille moyenne, est toutefois petit à petit en train de tirer sa révérence au profit de la fibre, beaucoup plus performante.

Numéricâble bénéficiant du monopole du réseau câblé, il est dès lors obligatoire de souscrire à une des offres du nouvel ensemble SFR/Numéricâble pour profiter effectivement de cette alternative à l’ADSL. Les prix démarrent à 39.99 euros avec la formule Starter.Depuis quelques années, le câblo-opérateur Numéricâble est en train d’entreprendre des travaux de modernisation de ses infrastructures et de remplacer les traditionnels câbles coaxiaux par de la gaine en verre, typique de la fibre optique..

La Fibre

C’est la technologie de l’avenir et celle qui est amenée à prendre la place du bon vieux réseau cuivré de France Télécom.

C’est aussi la plus performante avec des débits qui peuvent monter jusqu’à 1 Gb/s. Pour cela, la fibre doit s’appuyer sur un nouveau réseau : le signal se trouve alors transmis via une lumière laser, elle-même véhiculée par une gaine en verre ou en plastique.Là où l’ADSL et la VDSL s’avèrent directement accessibles grâce à la ligne France Télécom, de nouvelles infrastructures sont ici à construire. Les travaux ont commencé en 2008 et se concentrent encore essentiellement aux grandes agglomérations et villes de taille moyenne.

Le gouvernement entend bien en faire une référence. Grâce au Plan France Très Haut Débit (PFTHD), il fixe l’objectif de couvrir 80 % du territoire par la nouvelle technologie d’ici 2021-2022, pour un coût estimé à entre 20 et 40 milliards d’euros.

Le signal peut désormais en théorie parcourir des centaines de kilomètres en ne subissant aucune atténuation. Outre le débit descendant, c’est aussi l’upload qui prend un sacré coup de fouet avec des valeurs maximales de l’ordre de 200 Mb/s.

A l’exception de Sosh ou des formules haut-de-gamme de SFR, les offres Fibre s’arrachent aujourd’hui aux mêmes conditions tarifaires que l’ADSL. Notons toutefois que Bouygues Télécom ne la réserve qu’à son offre Bbox Miami, facturée 25.99 euros par mois.

Le satellite

A l’heure du très haut débit et de la fibre, près d’un quart de la population fait toujours figure d’oublié et surferait avec des vitesses de connexion inférieures à 4 Mb/s. Pour ces derniers, une autre technologie leur permet depuis 2011 de naviguer sur la Toile : le satellite.

Déjà bien connue pour ses capacités à permettre la réception de la télévision dans les zones enclavées, la solution promet de démocratiser l’accès au haut débit.Quel que soit votre lieu de résidence, vous pouvez ainsi même dépasser les capacités de navigation offertes par l’ADSL avec 22 Mb/s en réception et même 6 Mb/s en émission.

Malgré des avantages de taille, le satellite est toutefois loin de constituer l’alternative tant rêvée et doit avant tout être considéré comme un moyen de repli. En cause : un temps de latence sept à huit fois plus important en moyenne que pour l’ADSL.

Les prix des abonnements sont aussi beaucoup plus onéreux que chez les fournisseurs d’accès à Internet traditionnels. A l’image du mobile par satellite, il n’existe là encore pas d’internet illimité.Chez Nordnet, filiale d’Orange pour la réception du Net par satellite et leader du marché, la facture mensuelle s’élève ainsi à 39.90 euros pour 15 Go de trafic mensuel et les seuls appels vers les fixes de France proposés en illimité.

 

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